QUAND J’ETAIS PETIT par FRANCK RIBERY
La cicatrice…
« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. » Cette citation célèbre du philosophe Nietzsche colle à la peau de Franck Ribery. Sur son visage, une cicatrice profonde rappelle ce souvenir douloureux de l’enfance.
À l’âge de 2 ans, Franck est victime d’un violent accident de voiture au point d’être éjecté de la voiture en passant à travers le pare-brise (il ne portait pas de ceinture de sécurité)… Il faudra plus de 100 points de suture pour réparer son visage ! Cet accident qui aurait pu être bien plus tragique va le rendre plus fort.
Toute son enfance, il sera moqué par les autres enfants et dévisagé par les adultes.
« Regarde la face qu’il a », « Regarde la tête », « C’est quoi cette cicatrice », « Il est moche »… La vie devient alors un combat pour lui. « Je suis fier de ma cicatrice, elle m’a donné de la force et forgé mon caractère. Il faut être fort mentalement pour résister… »
Celui qui aurait aimé parfois rester dans l’ombre, pour échapper au regard méchant des autres, va finalement être sous la lumière des projecteurs en devenant footballeur professionnel.
Et quel joueur ! En 2013, avec le Bayern, il remporte championnat et coupe d’Allemagne, ligue des champions, supercoupe de l’UEFA et coupe du monde des clubs. Il finira 3e au trophée du Ballon d’or. Pep Guardiola, son entraîneur au Bayern de 2013 à 2016 dira à son sujet : « Je n’ai jamais vu un joueur de ce niveau avec un tel personnage, comment il se bat pour son équipe. C’est un honneur pour moi d’être son entraîneur. »
En tout cas, il laissera une trace indélébile dans le football et a toujours été beau à regarder jouer.
Par Franck Paquet-Durand
Article extrait du n°38 de Petit Pont
© Journal Petit Pont / DR
Source vidéo : Total Soccer TV
frank on taime in pe et tinkiete on se moke sde moi prace