CONNAIS-TU : LA PREMIERE COPA AMERICA ?
La Copa America (la Coupe d’Amérique en français) se dispute actuellement au Brésil où le Chili, vainqueur des deux dernières éditions, remet son titre en jeu. Il s’agit du plus vieux tournoi continental de l’histoire du football. Tout a commencé en 1916, en Argentine, avec un spectateur qui va devenir buteur…
Pendant que l’Europe se fait la guerre (première guerre mondiale 1914-1918), l’Amérique du sud joue au football. En effet, le Chili, l’Uruguay, l’Argentine et le Brésil se disputent en 1916 la première Copa America. Elle se déroule en Argentine. Quand on réalise une chose pour la première fois, ce n’est jamais parfait, mais c’est ce qui en fait son charme.
L’Argentine ne compte plus que dix joueurs. La raison ? Un joueur doit quitter ses coéquipiers pour son travail
Les Argentins vont marquer l’histoire de la Copa America avec une belle anecdote. Ils démarrent la compétition par une victoire 6 à 1 face au Chili. Jusqu’ici tout va bien…
Pour le deuxième match, face au Brésil, le rival historique, l’Argentine ne compte plus que dix joueurs. La raison ? Un joueur doit quitter ses coéquipiers pour son travail. Et oui, le football n’est pas encore professionnel et le travail passe avant. Pour ce grand tournoi, les Argentins ne sont que 11 joueurs car, à cette époque, les remplacements au foot n’existent pas.
Il faut trouver une solution pour faire le match et échapper au forfait. Ils décident alors de trouver un joueur dans le stade de Buenos Aires…
Bonne idée ! Parmi les spectateurs se trouve José Laguna, l’attaquant d’Huracán, non convoqué pour la compétition. L’entraîneur lui demande alors de descendre des tribunes et faire le onzième homme. Sa réponse est immédiate, il se lève et court vers les vestiaires pour se changer. Les deux équipes feront 1 à 1 et vous savez quoi ? José Laguna sera l’unique buteur argentin de la rencontre !
Pour la petite histoire, l’Argentine finira deuxième du tournoi, l’Uruguay sera le premier vainqueur de la Copa America.
par Franck Paquet-Durand – © Journal Petit Pont