KADIDIATOU DIANI, L’ATOUT BLEU
Exclu Petit Pont : Mathys, 12 ans, pose ses questions à Kadidiatou Diani, Attaquante du Paris Saint-Germain et de l’ équipe de France…
Que représente pour vous la Coupe du monde féminine ?
C’est quelque chose d’incroyable qu’on ne vit pas tous les jours. Un moment unique, dans notre pays en plus. J’espère qu’on va faire une belle compétition pour vous les supporters !
Quelle était la raison de votre transfert de Juvisy au Paris SG ?
À Juvisy, je n’avais pas forcément un statut professionnel. J’avais un double emploi : le soir je m’entraînais, et la journée je travaillais ou restais chez moi. Pour être plus performante sur et en dehors du terrain, il fallait que je change d’environnement. J’avais besoin de me professionnaliser et d’organiser mes journées en me concentrant sur le football.
Qu’est-ce qui vous attire dans le poste d’attaquante ?
C’est là où l’on se retrouve face aux cages, où l’on prend le plus de plaisir. On marque des buts, on fait marquer nos coéquipières, franchement, pour moi, c’est le meilleur poste sur le terrain !
Quels conseils pourriez-vous me donner pour progresser ?
Tu as commencé à quel âge ? À 5 ans, à oui quand même ! Moi, j’ai commencé à 11 ans. Ne rien lâcher ! Mais le plus important, n’oublie jamais que tu es sur un double projet : le foot et l’école. Il faut être aussi performant en cours que sur le terrain.
Je n’ai jamais eu ce problème, les garçons voulaient tous jouer avec moi !
Quelques filles jouent au foot dans mon club à l’US Croissy, pensez-vous que d’autres vont venir après la coupe du monde ?
Ah oui, j’en suis sûre ! Une coupe du monde à la maison, ça va attirer le regard des petites filles, elles vont se voir en nous en regardant leurs idoles à la télé. Il y aura plus de petites footballeuses dans tous les clubs.
Kadidiatou et Mathys – Centre d’entraînement du PSG – Avril 2019 (DR-Journal Petit Pont)
Mon rêve est de devenir joueur professionnel, un conseil ?
Il t’arrivera parfois d’échouer, il faut toujours se relever !
Enfant, quand un garçon refusait de jouer avec vous comment réagissiez-vous ?
Je n’ai jamais eu ce problème, les garçons voulaient tous jouer avec moi ! (Rires…) Pour de vrai !
Aujourd’hui que diriez-vous à tous les garçons pour qu’ils acceptent plus souvent de jouer avec les filles ?
Je leur dirais qu’ils ont beaucoup de choses à découvrir et que grâce à eux les filles pourront progresser. À cet âge-là, les filles peuvent parfois être meilleures que les garçons, c’était mon cas !
Petite, vous préfériez jouer avec des filles ou des garçons ?
Avec les garçons ! Les filles n’étaient pas assez fortes… (Rires)
Propos recueillis par Mathys et Franck Paquet-Durand
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